Les secrets de la peinture à l'huile
Réussir ses propres tableaux
Réussir ses propres tableaux n'est pas un mince affaire. Il existes des ouvrages entiers dédiés au transfert de méthodes pour accompagner le peintre apprenti aux techniques de la peinture à l'huile.
N'hésitez pas à faire un tour sur le net pour trouver les meilleurs références à ce sujet.
Dompter le pinceau
En fonction du médium choisi, fluide, à prise rapide et séchage rapide, pour la première couche par exemple, ou pour des superpositions pour travailler certains effets.
Pour travailler en aplat, bosser un tableau dans la journée
Médium vénicien, épais, pour un travail spontanné, permettant des superpositions dans le frais (et sortir sa toile en 1 jour!)
Empattement au couteau ou au pinceau mais rester en aplat, éviter trop de reliefs.
Personnaliser en Huile de lin pour fluidifier
"Peindre gras sur maigre" : pour les peintures en étapes multiples, avec des couches successives de plus en plus grasse. Donc avec un médium de plus en plus gras (concentré en résine).
Pour éviter les tensions cracelures et autres problèmes sur la peinture
Protéger son tableau avec vernis à retoucher ont des propriétés pénétrantes pour nourrir la peinture en profondeur et permet d'apporter une homogénéité de la toile.
Après 3 ou 6 mois il sera temps d'appliquer le vernis (avec brosse large) ou en bombe.
Mat, pour éviter les reflets génants, ou brillant pour apporter un maximum d'intensité à la couleur.
Recette pour faire son médium maison
Apprivoiser le mélange des couleurs avec les glacis
Les glacis, cette couche transparente apporte une impression de profondeur à la peinture. Cette technique pas une étape obligatoire si on a obtenu un résultat satisfaisant. La technique du glacis représente une très bonne solution pour afiner et non pour rattraper car elle n'a pas suffisamment de consistance.
Elle offre l'avantage de respecter le coup de pinceau. Cependant ne pas en abuser car cela risque de dénaturer le rendu. Le résultat est difficile à prévoir car les pigments réagissent entre eux et créent un effet difficile à prévoir à cause de la diffraction de la lumière et de l'interprétation de l'oeil. Il ressent la couleur du dessous et celle dessous ce qui créé une infinité de nuances possibles.
Dans la vidéo ci-dessous, voici les bases pour comprendre et utiliser la technique du glacis, avec médium et pigment, appliqué en "gras sur maigre".
Matériel nécessaire pour des glacis réussis en peinture à l'huile :
- Medium
- Pinceau à bonne rétention (soie de porc et marthe rouge)
- Pigments transparents (éviter le blanc, sauf pour limiter l'effet de transparence)
Utiliser les glacis chromatiques
Après séchage de la peinture (1 semaine par exemple) , vous pouvez commencer à appliquer les glacis.
Contrôler l'épaisseur pour obtenir le niveau de transparence souhaité.
Une finition au pinceau de marthe rouge, plus lisse, pourra permettre d'obtenir une surface plus lisse et homogène.
Les pigments du glacis auront plus d'intensité que la couche de peinture inférieure. C'est pourquoi il est important d'utiliser des pigments de bonne qualité pour le glacis.
On peut alors estomper la couleur en retirant de la matière, ou obtenir une autre couleur en ajoutant un autre pigment au glacis apposé.
Astuce pour renforcer les ombres : utiliser la couleur complémentaire pour rendre les ombrages plus ternes.
Utiliser les glacis de transition
Le glacis de transition peut être utilisé pour améliorer les zones de transition.
3 possibilités :
- - On peut mélanger le glacis avec une couleur neutre pour conserver transparence et couleur.
Ne pas hésiter à avoir sur la palette un glacis opaque pour aténuer l'intensité de couleur. - - Appliquer un brun transparent à étaler à la brosse (propre et sèche) ou avec les doigts.
- Peindre peu mais en cumulant les couches. Les formes se fonderont les unes dans les autres et permettre de récupérer de la précision dans les transisitons.